Le reggae rejoint ainsi une liste de quelque 400 traditions culturelles (chants, danses, spécialités gastronomiques ou célébrations) allant de la pizza napolitaine au zaouli, musique et danse des communautés gouro de Côte d'Ivoire.

Le Reggae La musique des opprimés:


Elle s'est souvent revendiquée comme la musique des opprimés, abordant des questions sociales et politiques, la prison et les inégalités. Par ailleurs, le reggae est indissociable du rastafarisme, mouvement spirituel qui sacralise l'empereur éthiopien Haïlé Sélassié et promeut l'usage de la ganja, ou marijuana.

En 1968, la chanson "Do the Reggay" de Toots and the Maytals a été la première a utiliser le nom de reggae (alors orthographié différemment), qui a connu un grand succès mondial grâce à des classiques de Bob Marley et son groupe the Wailers comme "No Woman, No Cry" et "Stir It Up".

"Le reggae est exclusivement jamaïcain", a commenté Olivia Grange, la ministre de la Culture de cette île caribéenne, avant le vote. "C'est une musique que nous avons créée qui a pénétré partout dans le monde."

À la différence de celle du patrimoine mondial, cette liste n'est pas établie selon des critères "d'excellence ou d'exclusivité", selon l'Unesco. Elle ne cherche pas à réunir le patrimoine "le plus beau" mais à représenter la diversité du patrimoine culturel immatériel, à mettre en lumière des savoir-faire portés par des communautés.
 


 

Source: l'unesco, Culture Box, Liberation, Le Figaro, Le Monde

Le site officiel de L'Unesco ICI