C'est avec plaisir qu'on y retrouve quelques hits qui ont déjà fait leur effet.
Le très bon Gyal dem a talk (11) sur le non moins bon Trailer Reloaded riddim et ses influence soca nous provoque instantanément des envies de bouger les moindres parties de notre corps. On y reconnaît bien là la patte habile de Subkonshus, D&H, à l'origine du tout récent Tekk'on riddim, à l'efficacité redoutable, chouchou actuel des sound systems.



Les inconditionnels réentendront avec plaisir Bounce (6) et son intro beat box, Simple song (3) sur le Set it off riddim ou encore le chaloupé, posé, chanté Citizen of the world (1) et l'agréable guitare acoustique qui l'accompagne. Bonne rythmique également et riffs de guitare acoustique sur Represent (2) qu'on a plaisir à retrouver.

Do Sumn (5), un production Ward 21 a été le titre promo de l'album. Le clip a permis de promouvoir et aider de jeunes danseurs jamaïcains. Du bon dancehall, lourd, efficace comme pourrait l'être Last Drink (8) si la combinaison avec Voicemail ne nous offrait pas des refrains à tendance RnB. Même constat pour Love this life (15) en duo avec Mark Hize. She's happy (17), plus nu-roots, présente également des couplets aiguisés qui contrastent avec des refrains plus glissants.



Wanna be done (13) est la parfaite love tune pour les amateurs de vocals, de rythmes RnB aux influences US. Pas très fan. Pas très fan non plus de No more tears (14) sur le Rebellion riddim. Mais les goûts et les couleurs …

Love your side (10) fait également partie des chansons d'amour de l'album, l'instru est néanmoins plus reggae.

C'est dans Only Jah (12) que Konshens rend hommage à Jah et pose des lyrics conscients sur un riddim bien balancé.

Parmi les titres roots de l'album, on retiendra Homewreker (9), sans effets vocaux, avec un chant aux intonations Soul music et un riff bluesy très agréable à écouter.

Pop in my headphones (7) est une autre perle de l'album. Douceur, profondeur, authenticité et sensualité se dégagent de cet hymne à la musique, qu'on savourera les yeux mi-clos avec une irrésistible envie d'appuyer sur repeat.

Vous serez sans doute séduits également par le remix de la célébrissime Realest Song (16), habilement ponctuée des entrées toujours efficaces de Bounty Killer en featuring sur le titre.

Mais le meilleur reste à venir. LA pépite de l'album, c'est incontestablement Rasta Imposter (4). Ce remix avec Tarrus Riley, Sizzla , Darrio et Wrath Riley est la tune qui réveille, qui émerveille, qui fait sourire, bondir, danser qu'on va pull up trois fois, cinq fois, dix fois. Attention à l'addiction, on vous aura prévenus !

Konshens, avec cet album, voulait « toucher le coeur des amoureux de la musique ».
En choisissant un panel de tunes aux influences diverses et variées, il parvient à enchanter un éventail d'oreilles plus élargi.

Mental Maintenance est bon album de reggae dancehall jamaïcain dans l'air du temps qui pourrait bien figurer parmi les albums stars de cette année 2012


--------------------------------------------------------------------- Written By Lisou for Party Time.